Quand le désespoir du chômage engendre la violence.
Le taux de chômage a dépassé les 10 %. Les catégories qui augmentent le plus sont les jeunes demandeurs d’emploi, les chômeurs de longue durée et les seniors. Derrière ces statistiques froides, des femmes et des hommes sont plongés dans l’incertitude des lendemains, parfois même jusqu’à la rupture.
En même temps qu’on nous en faisait l’annonce, les journaux télévisés nous montraient ces ouvriers qui se jetaient avec l’énergie du désespoir sur les boucliers de fonctionnaires de police chargés du maintien de l’ordre.
La violence de ces hommes, qui à peine repoussés revenaient à l’assaut, en dit long sur l’angoisse, la perte de repères, la peur tout simplement que génère la perte de son emploi dans une période de chômage élevé. Entendons nous, la méthode est mauvaise, très mauvaise. Mais le message est fort, très fort. Il nous dit combien est fragile la cohésion sociale, ce pacte du vivre ensemble qui fonde notre système démocratique.
Que les inégalités deviennent insupportables et le pacte se déchire aux risques de maux plus grands encore.
Et pendant ce temps là, le nombre des « super riches » explose ! Pas sûr que ça fasse rêver les usagers
de pôle emploi…
Le Président Denis GUIHOMAT