CCAS qui rit, CCAS qui pleure
Récemment une grande ville du Nord de la France se réjouissait du projet d’installation d’un casino sur son territoire. Il est vrai qu’une grande ville, vivante, attractive, moderne, se doit de compter ce type d’établissement parmi d’autres dédiés aux divertissements et aux plaisirs des foules. Et puis n’oublions pas que ce type d’activité est source de recettes non négligeables pour la commune et pour son CCAS (ce dernier perçoit le 1/3 de l’impôt sur les spectacles, jeux et divertissements). Pourquoi bouder son plaisir ?
Certains observateurs, forcément un peu tristes et dont je fais partie, ont cependant fait remarquer l’explosion des phénomènes d’addiction aux jeux d’argent, Rapido et autres bandits manchots, et l’accueil croissant dans les mêmes CCAS de personnes totalement dépouillées et surendettées, qu’il faut alors aider financièrement et qui relèvent d’un véritable travail de sevrage (coûteux) que la collectivité se doit de pren dre en charge. Rien n’y a fait, la logique économique a prévalu.
Comme dirait le Chat dans une célèbre BD que je vous conseille pour les fêtes de fin d’année, la logique économique m’échappe parfois.
Consultez la Lettre d’information n°79