Morosité ? Il nous reste l’humain !
C’est peu dire que cette rentrée 2012 est maussade. Inutile de rappeler ici le cortège de mauvaises nouvelles économiques qui viennent tirer vers le bas le moral de nos concitoyens.
Dans certaines villes plus frappées que d’autres, le chômage pousse à la révolte ou pire à la désespérance. Les CCAS/CIAS, sentinelles de l’action sociale, se retrouvent sur le front d’une pauvreté qui s’étend et à laquelle nous ne pouvons pas apporter de réponses vraiment satisfaisantes.
Pour autant faut-il baisser les bras ? Certainement pas. Nous devons nous interdire de participer au concert de lamentations dont les médias nous abreuvent à longueur de journal d’infos et qui nous mènent droit à la dépression collective. L’action sociale doit être porteuse de message d’espoir et mettre en avant ses valeurs : l’écoute, le partage, l’empathie…
Ceux qui se tournent vers nous ne demandent pas des miracles. Ils n’attendent pas de nous des réponses impossibles. Ils veulent des réponses justes et claires et par-dessus tout être considérés.
Les CCAS/CIAS ne sont pas que des distributeurs d’aide. Ce sont d’abord et avant tout des lieux où des femmes et des hommes entendent, parlent, écoutent des hommes et des femmes. Sourions, on nous regarde !
Le Président Denis GUIHOMAT
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