Le non-recours aux prestations sociales est un facteur de fragilisation des populations les plus modestes. Alors que la part des transferts sociaux (dont les retraites) représente près du tiers du revenu moyen des ménages, ne pas bénéficier en partie ou en totalité des aides sociales légales ou des aides sociales facultatives vulnérabilise sinon appauvrit de nombreux ménages. Ce « manque à percevoir » les prive plus ou moins durablement de ressources financières. Dans ces conditions, l’action contre le non-recours devient un objectif essentiel de préservation de la cohésion sociale, notamment pour les collectivités locales qui sont au plus près de la vie quotidienne des populations. Le Plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, présenté le 21 janvier 2013, a introduit cet objectif d’action. Les acteurs des politiques sociales et de la protection sociale sont mobilisés. Outre les organismes sociaux dans le cadre des conventions d’objectifs et de gestion signées avec l’Etat, les collectivités territoriales – communes et départements – sont également appelées à agir. La présente recherche a pour objectif…La suite en téléchargeant le rapport final remis le 31 mars 2015.
Convention de recherche n° 13CUF5727, en date du 19 décembre 2013, entre le ministère des Affaires sociales représenté par la Direction générale de la cohésion sociale et l’Université Joseph Fourier (Grenoble 1) représenté par sa filiale Floralis UJF-Filiale.